Au pays d’Orange (suite)

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Prendre cinq ou six trains . L’aventure en Allemagne…l’aléatoire en terre de rigueur.

Puis Amsterdam.

Découvrir un hôtel qui ressemble à une auberge de jeunesse

20160708_111251 Le chat de l’hôtel Old Quarter

Aimer ce drôle de quartier. Descendre le Dam. Retrouver des repères. J’étais ici il y a juste quatorze ans. Jour pour jour 🙂

La ville est toujours aussi sale. On mange toujours des hot-dogs sur les marches du palais royal.

20160709_143506~2 Mondrian Dress by YSL au Rijksmuseum

Etre la avec ma fille. Entre filles. Partager du temps. Se l’accorder.

Lui offrir un cornet de frites-mayo. Gastronomie locale 😉

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Soleil et canaux. Imaginer le Siècle d’or.

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Toucher les pigments de Rembrandt. Sortir des chemins convenus pour d’improbables petits musées. Chiner. La regarder dessiner. Re-manger des hot-dogs. Partager notre chambre avec une souris. Comprendre pourquoi tout le monde a un chat à Amsterdam. La voir pleurer parce qu’on ne sera pas champions d’Europe.

Pas cette fois…

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L’écouter parler anglais.

Les avions quittent Shiphol pour très loin. On l’imagine…

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Elle écrit un journal de voyage. On se fabrique des souvenirs. C’est bien ainsi 🙂

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Bel été à vous les Oursins !

O.

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Au pays d’Orange

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Je ne conduis pas et je vous ai déjà raconté que l’avion, vraiment ce n’était pas mon truc.

Et pourtant, je voyage.

Autant que possible. Avec mes pièces jaunes et mon sac à dos. Pour ce moment, où le train s’ébranle et où tu rejettes ta tête en arrière. Pour des ailleurs. Pour revenir.

Mais lorsque la barbarie a frappé Paris, l’automne dernier, je me suis comme pétrifiée. Ce n’était malheureusement pas la première fois, mais c’était comme la fois de trop. Je rentrais juste d’un étonnant moment en Ardennes, et puis…impossible de repartir. Impossible simplement d’imaginer de nouveaux voyages… J’ai eu jusque du mal à sortir, un ciné, une balade, rien …

Le temps a coulé, je me suis forcée. et me revoilà, danse de la joie, au pays de la dynastie des Orange-Nassau.

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A suivre ! 🙂

O.

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Zen

Non je n’assisterai pas aux soutenances de cette semaine.

La vie est ironique.

J’ai quitté cette université il y a vingt ans, sur un énorme cafouillage administratif. Cela n’avait rien à voir avec mes éventuelles compétences ou incompétences, mais je suis partie sans terminer ma maîtrise.

Forcément, il m’en est resté comme un goût d’inachevé. Un vieux truc qui traînait dans ma vie. Alors ce Master c’était peut être l’occasion de retomber sur mes pattes.

Mais je suis tombée malade et le temps imparti s’est nettement raccourci. J’ai lancé l’idée d’une année supplémentaire. Moi qui écrit sur la lenteur, c’est bel et bien un comble de travailler dans une telle urgence. Mon texte a été doublement lu, comme l’exige le protocole. Et j’ai été poussée à apposer le point final. çà pouvait se défendre. Même inachevé. C’était séduisant.

Alors apprendre à J-3 que finalement…hein…ben…non…mais c’est l’autre jury qui dit que…mais travaillez encore et revenez en septembre…comment dire, cette vieille colère d’il y a deux fois dix ans pourrait bien me revenir.

Mais deux fois dix ans ont passé, et je regarde ce désastre avec détachement.

En deux fois dix ans, j’ai été une thérapeute heureuse, engagée et compétente, j’ai publié, j’écris encore, et j’expose avec bonheur. Alors comme dirait mes ados et mon conjoint ‘y a plus grand chose à prouver’

Bon y avait juste un truc à finir 😉

Mais ce ne sera pas en septembre. Un défi professionnel passionnant m’attend. Et puis, des livres, des voyages, et des baby-mojitos au soleil (les mêmes qu’en vrai, mais sans alcool 😉 )

Je ne me ferme pas la porte d’une année supplémentaire, mais je n’y pense pas trop.

En tout cas pas cette semaine.

Il y a dans cette université, une bonne couche de poussière qu’il faudrait faire voler. Mais ce n’est pas mon job. Et ce n’est pas cette pauvre salle d’expo qu’on refile aux étudiants et où personne ne vient jamais (personne de la vraie vie, j’entends) voir ce qui est présenté, qui y suffira.

Pour moi, les arts sont vecteurs de lien, d’échanges, de soins, face à ce monde qui nous a encore montré ces dernières heures, à quel point il pouvait vomir de haine et de violence, pour un ballon rond ou contre des gens qui s’aiment.

Mais pour cela, il faut être un artiste actif, imaginatif, entreprenant, joyeux, à l’écoute des autres…

Mais bon …hein…je ne soutiens pas, alors je vais poser ma plume.

Pour cette semaine.

O.

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Juste avant les vacances

Bonsoir les Oursins !

Quelques images de lieux improbables où mes pas m’auront menée ces dernières semaines. Des rendez-vous de famille. Et…l’occasion de s’en échapper…

Des lieux tout près.

De l’architecture ferroviaire disait la conférencière.

Regarder autrement. Eloge de la lenteur dans ce monde qui devient fou de tant tourbillonner sans que cela ait de sens.

Et puis j’ai terminé d’écrire mon mémoire. Il parle de quotidien et d’imaginaire.

Danse de la joie !

Reste plus qu’à le soutenir devant un jury. Dans quelques jours.

Et puis ce seront les vacances. Le temps de d’autres rêves.

Bonne semaine les Oursins !

A bientôt,

O.

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Salut les Nains !

20160521_124819 Dos d’ados !

Ce post, comme son nom l’indique est adressé tout particulièrement aux 9-13ans. Encore que…les parents, vous êtes welcome aussi 😉

Oui, moi qui ai au moins trois fois treize ans ou même carrément cinq fois neuf ans (dégainez vos calculatrices !) j’ai fais un truc dingue qu’on n’imagine plus à cet âge vénérable.

J’étais parmi vous !

(Comme le cadrage l’indique, j’étais AUSSI assise par terre )

Samedi dernier, dès 11h, battant le pavé, sous le soleil (il se fait rare en ce moment, alors on ne chouine pas). J’étais là, même pas en embuscade. Même si mes Converses et mon sac à dos pouvaient faire croire que… J’étais parmi vous pour attendre (3h15 quand même) que la Youtubeuse Andy, créature maigrissime, au cheveu ultra-brillant vienne …j’ai du mal à le dire…enfin à l’écrire…dédicacer ‘Princesse 2.0’ son …livre .

Non pas que je sois fan, mais j’accompagnais une ado plantée par ses copines. Des twins que j’ai toujours trouvées étranges, mais çà c’est une autre histoire. Genre spécialistes de l’annulation.

Alors là…on est sous le soleil. Dans mon sac à dos, y a eau et vivres et on attend A-N-D-Y.

Moi, ‘Princess 2.0’, je l’ai vu passer, mais je ne l’ai pas lu. Shame on me, mais je vous rappelle que je rédige un mémoire de Master, et cette année je ne peux pas TOUT lire ! Mes amis pour quelques semaines encore s’appellent Roland Barthes, André Günther, ou Sandy Skoglund. Jvous ai déjà dit que j’aimais Sandy Skoglund ? Oui forcément …;-)

Bon là, je n’ai pas lu la prose d’Andy, alors j’ai profité de cette attente pour attraper un exemplaire à une ado consentante.

Je l’ouvre au hasard…Alors en trois mots, c’est l’histoire d’une fille qui pense (ai-je bien choisi le terme…) que pour attraper le prince charmant dans son filet à papillon et bien faut se comporter…comme une princesse. Et d’aller de ce pas quérir des infos grâce à la magie d’internet, sur comment on est/devient une princesse. Ou une fille cool. Ou une selfie girl.

La phrase que j’en retiens serait : ‘Ressortir avec un ex, c’est comme ravaler son vomi’ Je cite.

Bon moi qui ai le mal des transports, depuis toujours, je reconnais que l’image me parle. Mais je vous rappelle que ce post est dédié aux 9-13 ans et que j’espère qu’ils/elles n’ont pas encore eu l’occasion de ‘ressortir avec un ex’… çà me laisse un drôle de goût, un peu tronqué. Le livre d’Andy a le goût d’une soirée filles version mojitos et histoires d’ex justement. A 9 ans on joue plutôt aux Playmobil non ??? Ben non…on est scotché sur YouTube ! Jsuis tellement old school ???

Ceci dit j’ai bien ri, lorsque les 4 louloutes devant moi, ont dégainé la bombe de déo. Parce que quand même, Andy, parfois elle te dédicace ton livre et elle te fait un câlin. (Toute ma compassion à Andy qui embrasse des centaines d’ados post déo )

20160521_145907 Dédicace !

Je laisse le mot de la fin, à la minette derrière moi, qui pour le coup avait bel et bien 9ans:

‘C’est normal qu’il y ait autant de monde. L’autre jour, y avait un monsieur tout seul, un vieux (sic!), avec ses livres et personne ne venait se les faire dédicacer. Mais Andy, elle, elle est célèbre, elle a des followers. Les vieux c’est normal qu’ils n’aient personne, ils ne connaissent pas internet !’

No comment 😉

Et si Andy lit ce post, qu’elle m’envoie la marque de son shampoing !

Je vous laisse avec quand même le lien pour aller voir les photos de Sandy Skoglund, on ne va pas mégotter !

http://www.sandyskoglund.com/

Bonne fin de semaine les Oursins ! J’ai l’indécente fierté de vous dire que j’ai fini d’écrire mon mémoire, donc je reviendrais vous raconter d’improbables aventures plus souvent ici ! Yeaaaaaaaaaah !

O.

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Ménines

Diego Velasquez ‘Les Ménines’ 1656-1659

Quelqu’un me disait récemment qu’il ne connaissait pas mais alors pas du tout, Les Ménines de Velasquez. Ce n’est pas grave, mais un peu dommage quand même…

Alors le voici, ce tableau qu’on dit si étrange .

Un portrait de l’infante Marguerite et de ses suivantes (les meninas). Un tableau voulu par Velasquez au retour de son périple en Italie, et offert au roi d’Espagne. On l’y voit d’ailleurs, le roi avec son épouse, reflets dans le miroir du fond. Ils seraient donc le mystérieux sujet de ce tableau dont on ne voit que le châssis et l’arrière de la toile. Ils seraient le sujet d’un tableau dans le tableau et l’infante Marguerite ne serait que de passage…

Le premier titre aurait été ‘Ma famille’ ou ‘La famille’. Velasquez voulait un tableau différent loin des portraits du roi ou des sujets religieux. Et même s’il a peint le peuple, il intègre cette fois dans sa composition, les suivantes, les nains, et …lui-même devant sa toile. Hérésie crieront certains courtisans, mais le roi aima !

Et fit accrocher le tableau dans ses appartements privés.

Picasso, Botero, Michel Foucault et bien d’autres ont voulu y voir des mystères et ont tenté de les élucider en re-interprétant l’œuvre.

J’ai trouvé ce bouquin dans une brocante et j’ai pris le temps de le lire il y a quelques jours.

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Une version romancée de l’élaboration des Ménines, mais aussi une reflexion sur le statut de l’artiste. Car Velasquez s’est battu pour que soit reconnu son statut d’artiste libre, et non plus de simple artisan . La peinture ‘cosa mentale’ et non plus simple commande …

Et comme les Ménines continuent à interroger, je vais peut être essayer de trouver ce qui suit :

20160511_152304 La version BD !

Et pour ceux qui voudraient vraiment poser leurs yeux sur le tableau, le vrai, et bien il ne vous reste plus qu’à embarquer pour Madrid, direction le Prado ! Musée splendide, je vous le promets 🙂

A bientôt, les Oursins !

Je retourne corriger les corrections de mon mémoire. çà n’en finit plus…

O.

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On ne joue pas avec les mêmes règles

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http://www.konbini.com/fr/tendances-2/surdoue/

Je lisais ce truc récemment.

D’habitude, je ne m’exprime pas sur le sujet, et pour cause. Mais là, et même s’il semble faire polémique, je me reconnais bien dans ce texte…

Je plafonne à 125, et non, ce n’est pas de la frime. Mes enfants à 120 et 130. C’est une chance épatante. Dans notre bulle.

C’est un désastre dans un monde tellement pas fait pour nous.

Parfois, on rêve tellement de cette vie ‘comtoulemonde’, on s’imagine comme ce serait simple et facile. On en rêve tellement qu’on finit par se saboter dans des concessions qui nous filent la nausée. Relisez mes posts de l’époque ‘Tafencage’. J’en frissonne encore.

Bref, bref, je mets tout çà en lien avec ma récente nuit vert pâle aux urgences .

Il devient vital d’être moi.

Mon cerveau manque d’oxygène !

Bonne soirée les Oursins ! Promis, les prochains posts reparleront de voyages et d’expos 😉

O.

 

 

Publié dans Saison après saison

Et puis, il y a cette nuit,

cette nuit, où tu te retrouves à compter les moutons, sur le plafond vert pâle , d’un box des urgences.

Cette nuit, qui va durer jusqu’au matin, celle où ton corps dit stop. Où il te rappelle qu’il a multiplié les alertes. Et où maintenant, il refuse, tout, tout de suite, et le reste en prime.

Les machines et les médecins ont fait leur job. Plutôt bien.

Merci à eux.

Ils m’ont même laissée sortir. Je suis au repos.

Parce que j’ai atteint mes limites.

( à suivre…)

O.

 

Publié dans Saison après saison

Musée Würth, dernière.

 Marius van Dokkum   ‘Anatomische les’  2014

En arrivant dans un musée, la première chose que je fais, c’est d’explorer la boutique. Certains trouvent cela étrange, après tout, on est venu voir une expo… Et puis j’y retourne de toute façon avant de sortir…

Mais c’est ma manière d’explorer le lieu 😉

Et je vous ai déniché cette pépite, à la boutique du musée Würth !

Une repro version Stijllife, de La leçon d’anatomie du Dr Tulp de Rembrandt. L’œuvre est de l’artiste néerlandais Marius van Dokkum, que j’ai découvert au passage et dont je vous invite à visiter le site ! Bon pour ceux qui n’ont pas suivi, j’ai déjà consacré un post à cette toile de Rembrandt qui a accompagné mon enfance … Autant dire, que je suis rentrée avec la repro de M.van Dokkum .

çà me rappelle que la Hollande est sur ma wish list de voyages-à-refaire-bientôt 🙂

Bonne fin de semaine les Oursins !

O.

http://www.mariusvandokkum.nl/schilderijen-tekoop.html

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Botero

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Je vous ai parlé du musée Würth mais pas de l’expo qui s’y tient encore quelques semaines.

La rondeur est à l’honneur avec Fernando Botero.

Bon moi j’y allais pour voir des natures mortes. Il y en avait, somme toute, peu. Et si Botero peint tant de gonflement, c’est qu’au fond, les détails sont plutôt grossièrement traités.

Mais un visiteur en doudoune couleur banane, m’offre l’occasion d’un cliché lumineux 😉

Merci !

O.

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