Il y a, peu, se déroulaient les épreuves du concours d’entrée d’une école de journalisme. Au détour des classiques sujets d’actualité et autres Questionnaires à Choix Multiples, eut lieu celle dite de ‘créativité’ . La donne est simple : Le sujet peut être …tout, voire même, why not, n’importe quoi …
Trêve d’humour, le sujet peut être texte, mot, dessin, photo etc.
Cette année, le sujet se révéla ainsi : ‘Autoportrait’.
Alors que dit on de soi, à, à peine 20 ou 22ans ? Que dit on de soi, lorsqu’il s’agit d’un concours, que les places sont rares et qu’il ne faut pas être bon, mais le (la) meilleur(e), ou tout au moins, celui qui marquera l’esprit embrumé du correcteur après la lecture de 384 copies…
J’ai lu 14 de leurs compositions. Fort mièvres à mon goût…Le fond, la forme, les fautes…
Esprit critique, mais qu’aurais je écrit, moi, dont les bougies de mon vingtième anniversairs se sont consumées depuis bien des années ? Un texte, où l’absurde le dispute à l’étrange. Un texte sur la trame archi-revue du portrait chinois, où je vous raconte quel est mon animal préféré, mon écrivain préféré, mon son …etc. Mais j’en fais une histoire… Parce qu’au fond, je ne sais faire que çà…écrire des histoires.
Le sujet B, sujet de secours, ce jour là, était sans détour et s’intitulait :’L’argent’
Bonne semaine,
Oursine
Il est plus facile de parler d’argent que de parler de soi ? Probablement. Tout dépend de la somme. La somme des années dont on a à parler et la somme d’argent.
Bonjour Cécilie,
J’aime beaucoup cette idée du sujet, que l’on va tordre, jusqu’à en extraire des mots qui nous parlent, qui parlent de nous, un texte-objet qui nous ressemble…
Oursine