Premier jour de printemps. Je me suis offert ce plaisir égoïste, d’aller profiter en solo du ‘rayon vert’ de la cathédrale.
Juste se perdre au milieu des curieux. Avoir le temps. Contempler…Profiter encore et encore de ce lieu magique que les bâtisseurs ont mis 400ans à édifier.
La plus haute cathédrale de l’Empire germanique…Jusqu’à l’édification de celles de Köln et d’Ulm.
Lever le nez au plafond.
Suivre les éclats du soleil sur la pierre.
Le rayon vert s’estompe. Dix minutes à peine, et seul subsiste le grès rose.
Sortir au soleil. M’acheter un macaron. Avoir encore un peu de temps…
Parait même qu’en ce lendemain de mon jour anniversaire, c’est la journée du bonheur. Comme la journée des pandas ou des femmes.
Soit.
Excellent week end, les Oursins !
A mardi
Oursine
A chaque équinoxe le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg, illumine à travers un vitrail un Christ en pierre du XVe siècle, dans l’indifférence de l’Église qui voit là un simple hasard.
A 11h38 précises, c’est-à-dire midi à l’heure solaire de Strasbourg, le rayon, surgit d’un vitrail du triforium sud de la cathédrale représentant Juda, ancêtre de Jésus, et se positionne sur le dais surplombant le Christ en pierre, sur la chaire de style gothique, datant de 1485.