Printemps au musée

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Je reprends mon clavier-plume pour vous poster quelques images du printemps au musée Würth d’Erstein .

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Encore une fois, il s’agit d’une destination à haute teneur en improbabilité. Erstein, tu n’y vas que si tu as une vieille tante à honorer d’une visite. Et je peux l’écrire, car l’une de mes tantes a réellement habité Erstein. Oui…bien avant Skype ! 😉

Donc c’était une destination pas des plus sexys, jusqu’en 2008.

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Quand à côté du siège social de l’entreprise Würth France, ouvrit le 13ème musée du même nom (et seul, à ce jour, en France).

Il est destiné à la diffusion d’une des plus importante collections d’art moderne et contemporain d’entreprise. Le tout au sein d’un parc magnifique .

Lumière, fluidité des circulations, ateliers divers, what else ? Ah oui…il est, en prime, gratuit le samedi !

Ai-je besoin d’ajouter que toutes les expos que j’y ai vu, ont été surprenantes, intelligentes, passionnantes … Alors quoi dire, si n’est « allez-y !’ 🙂

A bientôt,

Oursine

 

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C. Sinon rien.

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Au temps des dinosaures qui fut le mien, point de salut, sans un baccalauréat de série C. Le temps a passé. A est devenu L, B s’appelle maintenant ES et C & D ont fusionné en un unique bac S.

Et au fond, rien n’a vraiment changé.

J’étais membre de jury, ce samedi matin. Grâce à ma présence, et surtout à mon cursus artistique, notre équipe de trois membres a hérité des prétendants aux formations… artistiques.

Le défi, pour ces lycéens était de nous présenter leur projet d’orientation post-bac. Cela n’a aucun caractère obligatoire, mais leur école leur propose de se frotter à l’exercice de l’entretien.

Il y eut un aspirant réalisateur, une jeune fille qui déroule le fil de son premier roman, une future productrice et une dernière, un peu prétentieuse qui rêva à haute voix, du prestige de l’Ecole du Louvre.

Il y avait surtout quatre jeunes gens qui confrontent leurs rêves, face à la frilosité des angoisses des adultes qui les entourent.

Et qui s’entendent dire, comme dans ‘Zootopie’, le dernier Disney (oui, oui je vois AUSSI des dessins animés 😉 ), que les rêves finalement , c’est mieux qu’ils restent des rêves, qu’il faut les oublier et rester raisonnable, qu’un lapin çà cultive des carottes et que çà ne sauve pas le monde. Ce n’est jamais arrivé, vraiment faut pas rêver !

Alors l’aspirant scénariste louche du côté d’une école d’ingénieur et l’Ecole du Louvre devient une école de commerce.

C’est encore plus terrible, lorsque l’une de mes camarades de jeu-jury, s’extasie devant ces plans B, reconnaissant que parmi sa progéniture, jamais, trois fois jamais, personne n’ira s’égarer dans un cursus d’histoire de l’art. Manquerait plus que de s’affubler d’une besace tiens !

Non vraiment…rien n’a changé. Je suis triste.

Moi qui ai un cursus artistique, j’ai validé des UV de gestion et je suis diplômée d’une fac de médecine, en arts & sciences. Rien d’antinomique, juste des compléments quand ils s’avèrerent utiles.

What else.

çà sert à quoi, la ternitude d’une vie sans rêves, sans défis, sans l’envie de se lever tous les jours ?

Je ne sais rien du talent de ces jeunes gens, ils ont dix sept ans et je me suis juste appliquée à leur souhaiter le meilleur, dans une vie qui sera forcément pleine de passionnants imprévus.

Belle semaine, les Oursins !

A très bientôt !

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CEAAC

Lundi. Reprise.

Alors je vous poste quelques photos du CEAAC . Les lieux industriels devenus lieux d’expo sont légions avec plus ou moins de réussite.

Ici nous sommes dans une ancienne fabrique de verreries. Le lieu n’est pas grand, mais rend un bel hommage à l’art nouveau .

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http://ceaac.org/listes/expositions

Belle semaine à tous !

O.

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Saint-Louis au bout du monde

Il m’aura été donné de croiser pas mal de bêtise crasse, ces derniers jours. Et dois-je écrire ma peur que cela soit loin d’être terminé …

J’avoue ma fatigue de lutter contre. Même si je sais qu’il ne faut jamais abdiquer . Mais là….j’ai juste eu envie de beau . Plus exactement de questionner mes neurones et mes émotions. Direction Saint-Louis -au bout du monde, ont dit les ados-, à la frontière de ma Suisse aimée, et visite de la Fondation Fernet-Branca .

http://fondationfernet-branca.org/

En voici quelques images 🙂

 Gabriele Chiari

 Véronique Arnold

C’était un jour de pluie glaciale, et j’ai envie de dire toute ma gratitude au personnel qui a su sortir des clous. Car MissTigrou, victime d’un malaise nous aura rendus blêmes de peur. Je l’aurais sauvée sans eux. Pour cela, je les remercie encore plus d’avoir sauté pieds joints sur quelques règles rigides pour m’aider ‘quand même’ .

Bonne reprise, les Oursins ! Pour ceux qui ont eu des vacances 😉 Pour ceux qui ont réussi, comme moi, à oublier TOTALEMENT la montagne de travail, qui sera toujours là lundi matin 😉

A très vite

O.

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Histoire de chats. Ou pas.

J’ai trois chats . L’un n’a pas de larmes, la seconde est boulimique d’angoisse, et la petite troisième est potentiellement asthmatique.

Alors évidemment, les esprits chagrins diront, qu’à la loterie féline, on n’a pas tout gagné …

Je ne joue qu’au poker et ce n’est pas un jeu de hasard. On a réussi l’alchimie du bonheur. Pablo, Stella et BlackPadawan sont copains comme cochons (étrange expression…).

What else !

Hier fut une journée épuisante d’étonnement. çà tourbillonne. J’avais oublié. Ce que çà fait et comme j’aime çà.

Je retourne écrire mon mémoire. Bachelard, Perec et Ponge sont mes meilleurs amis, cette semaine.

Je vous la souhaite couleurs d’arc en ciel, les Oursins !

A très bientôt

O.

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Histoire d’Epiphanie .

Temps d’Epiphanie et roule-galette.

Bon dans l’histoire, il est question de trois rois d’Orient qui suivent l’étoile du berger, pour honorer la naissance d’un enfant, roi lui aussi.

Relisez ce que je viens d’écrire :

Oui des rois d’Orient, des rois, des meneurs, des hommes de pouvoir et de décisions qui …suivent. Et qui plus est …une étoile. En même temps j’ai bien dit que c’était une histoire.

Moi je n’ai ni encens, ni or, ni myrrhe dans ma besace. Je ne suis pas un roi d’Orient. Mais je crois à l’intuition et aux étoiles. Alors oui, certains diront que 500 générations après celle d’Abraham, le berger s’en est allé, et que ce qui clignote, c’est surtout une guirlande de Noël en pacotille qu’on aurait oublié d’éteindre.

Moi jdirais que même dans un bloc de béton pas super sexy au premier abord, il y a des étincelles. L’étoile, il suffit de se l’y tailler.

Mais depuis quelques jours, je m’interroge…

Si le rayonnement de mon étoile est très intense, y aura-t-il encore de la place pour les étoiles en devenir de ceux qui m’entourent de très près… La question est d’actualité, je n’ai pas de réponse, je ne suis qu’au début de ce qui sera un cheminement.

Bonne nuit, les Oursins !

A très bientôt !

O.

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Le jour où Mr Jones …

Je me disais que même si les conventions l’autorisent jusqu’au 31 janvier, il serait quand même un peu temps de vous écrire un post, de belle année à venir.

Mais cette année commence et elle est hécatombesque. Pluie sur ce lundi et mort annoncée de David Bowie.

Incrédulité. David Bowie ne peut pas mourir . C’est quoi cette blague ???

La vie est étrange. J’expliquais il y a deux jours, à ma fille, la légende des Trois Parques. Et voilà que la coupeuse a tranché le fil de la vie de Mr Jones.

La vie est étrange bis. On racontait hier soir aux kids, quel était le premier film que l’on avait eu le droit d’aller voir au ciné avec des copains. Sans nos parents. Et j’évoquais ‘L’homme qui venait d’ailleurs’ en précisant ‘un film avec Bowie’ …

Quand je vois les images que vous postez ce matin, toutes très singulières, je me dis que c’est cela l’absolue gloire. Quand chacun a un souvenir associé à l’un de tes morceaux, l’un de tes films.

Baudelaire m’attend, c’est toujours lundi, je fredonne ‘Modern Love’…

O.

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Dernière virée

 Mobile de Calder, Fondation Beyeler

Non, non pas dernière virée pour toujours 😉 juste la dernière de 2015 !

Il n’y a rien à faire, j’aime la Suisse. J’y retourne encore et encore. Pas d’explication rationnelle, j’y retourne juste…

Alors cette fois, petite virée à la Fondation Beyeler à Riehen . Expo des œuvres suprématistes de l’expo 0.10, qui eut lieu en 1915 à Moscou et où Kasimir Malevitch exposa son fameux ‘Carré noir sur fond blanc’. Oui bel et bien celui qui a ouvert les vannes de toutes les conceptualisations possibles de l’art moderne et contemporain.

Sur les 150 œuvres de l’expo de 1915, il n’en reste cent ans plus tard, qu’une cinquantaine éparpillées aux quatre coins du monde. Et réunies de manière unique et exceptionnelle dans ce magnifique bâtiment qu’est la Fondation Beyeler.

Alors émotion forcément ! Car rien ne remplacera l’expérience in situ, l’œuvre face à soi. Même si mes préférences vont nettement vers le travail de Tatlin. Mais tout cela est subjectif.

N’oublions pas …simplement …que ces artistes ont beaucoup voyagé au début du 20ème siècle, qu’ils ont eu connaissance du cubisme à Paris, du futurisme en Italie et qu’ils sont retournés en Russie, riches de ces expériences picturales. Qu’ils ont contribué à la naissance de l’abstraction, à la peinture devenue sujet en tant que tel. Et que la Révolution les a enfermé pour toujours. Et pour ceux qui n’ont pu faire autrement, les a rendu à une représentation patriotique et figurative, l’art approuvé par la dictature…

Et frustration absolue, les photos sont totalement interdite dans cet espace d’expo…Dommage 🙁 🙁 Mais plongez vos nez dans les bouquins 😉

Et moi, de ce fait, je vous poste des photos de Bâle , tiens !

Fondation Beyeler B2         

C’était encore Noël …

Fondation Beyeler D2

Et puis aussi Mulhouse, musée  de l’impression textile, superbe bâtiment et étonnante Victoire de Samothrace …

Et pour finir fantômatique temple St Etienne

Janvier est là, temps de se remettre à travailler. Mon agenda est plus que rempli, je vous retrouve très bientôt 🙂

O.

 

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Dessins (2)

Salut les Oursins !

Alors pour finir cette année sur de jolies moments, je vais la clôturer avec cette petite merveille trouvée dans un déstock , un soir après une réunion parents-profs. Et oui…la vie te réserve parfois des petites pépites 🙂

Je dis ‘Petite merveille’, mais ce bouquin occupe toute ma table basse !

Donc plutôt grand format et dessins de Robinson, de son vrai nom Werner Kruse , artiste allemand, berlinois et génie graphique !

                    

D’autres dessins sont consacrés à Paris, Tokyo, ou Moscou où il sera d’ailleurs le seul artiste autorisé à ‘croquer’ les bâtiments en 1980 .

Il disait de lui même qu’il dessinait ‘aux rayons X’ . C’est précis, foisonnant, passionnant …on plonge dans le dessin et on s’y balade en perdant jusqu’à la notion du temps …

Bon dernier jour de 2015 à vous tous, merci d’être là, de me lire, de m’envoyer vos mots .

A 2016 !

O.

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Dessins (1)

Saul Steinberg 5

L’année se termine et je vous propose de refermer la parenthèse en dessins.

Ce bouquin fait partie de ceux qui se baladent sur mon bureau et que j’aime à picorer … Roumain, étudiant à Milan, Saul Steinberg a quitté l’Europe pour le Nouveau Monde, comme beaucoup d’autres au moment de la deuxième guerre mondiale. Installant son atelier dans le même bâtiment que la Factory d’Andy Warhol, il a dessiné pour le New Yorker pendant plusieurs décennies.

Saul steinberg 1                            Saul steinberg 2

J’aime cette ligne claire, poétique et critique à la fois.

Saul Steinberg 3                          Saul Steinberg 4

Il disait :

‘Une ligne entraine l’autre, toujours…je dessine quelque chose qui me donne subitement l’idée de dessiner quelque chose d’autre qui me donne aussitôt l’envie de dessiner , etc…Voyez vous, je dessine, puis je réfléchis. Pour moi, c’est une activité littéraire, morale.’

Je vous laisse sur ces quelques mots, je file à la bibliothèque 🙂

A demain pour d’autres dessins !

O.

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