On nous dit la crise. On nous dit l’angoisse.
On me dit le choix de la raison. On me dit une année. Et puis la peur sera noyée.
Mais je n’avais pas peur.
On me dit la sécurité pour toujours. Mais toujours n’existe pas. Les grains de sable sont faits pour çà. On me dit, le sommeil assuré contre ma liberté de penser.
J’en fais des cauchemars !
‘Tu seras fonctionnaire, mon ami(e)!’
Dans un an… Si tu acceptes de ne pas sortir des clous. Si tu acceptes l’uniformisation et la peur de la hiérarchie. Si tu calcules en récup. et avantages divers. Si tu la boucles et que çà ne te rends même pas malheureux(se).
Je pense à me ronger la patte pour sortir de ce traquenard…
Parce que la vie, ce ne sera pas de voir mon cerveau se transformer en matière verte et gluante. Parce que la vie, ce n’est pas, ce ne sera pas, vos peurs, qui insidieusement deviendraient les miennes.
‘Je ne suis pas un numéro ! Je suis un homme liiiibre ‘
Je veux que ma vie reste passionnante, irisée, pleine de mots, pas forcément consensuelle mais droite dans ses bottes !
A vendredi, les Oursins,
Bonne semaine,
Oursine
Eh bien !
Que cette vie soit pour toi Oursine.
La liberté a un prix, je crois. Choisir est un luxe pour certains. Choisir la liberté peut avoir un coût matériel. Mais choisir la prospérité aux dépens de la liberté a un coût bien plus pénible. J’ai souvent essayer d’échapper à moi-même, il faut croire que l’instinct de liberté qui m’habite se chausse chez Nike. Rattrapée toujours je suis !